Un électro stimulateur est un appareil capable de générer différents type de courant en fonction des effets recherchés : TENS pour soulager la douleur, NMES pour stimuler un muscle sain, ionisation (courant galvanique) et stimulation du muscle denervé.
- L'appareil se compose d’un boîtier générateur, d’un écran, de câbles, d’électrodes à appliquer sur la région voulue.
Ses principaux buts :
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soulager différents types de douleurs (courant TENS)
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rééduquer des fonctions musculaires défaillantes,
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renforcement musculaire ( nous ne parlerons pas d’esthétique dans ce sujet, mais cela fait partie des fonctions de l’électro)
- Ses principes : permet de stimuler deux types de fibres, musculaires et nerveuses (sensitives et motrices).
Rq : Excepté l’intensité, le patient n’aura pas à régler les paramètres tels que la fréquence et la largeur d’impulsion qui sont déjà programmées.
Le mode TENS correspond à une application antalgique qui est soi en haute fréquence où nous parlons de « gate control »: inhibition de la sensation de douleur, soit en basse fréquence qui va provoquer des petites contractions musculaires induisant une libération d’endorphines par le cerveau.
Le TENS est une indication dans les douleurs post opératoires, musculaires, articulaires, névralgiques…
Le mode NMES correspond à une stimulation musculaire dans le cadre de renforcement, entretien, préparation, récupérations musculaires...
NB : Les sensations ressenties par le patient doivent se situer entre les fourmillements et la contraction musculaire involontaire (le muscle se contracte tout seul) et bien sur sans douleur.
- Les contre-indications : : ne jamais utiliser sur les patients ayant un pace maker, épileptiques, ne pas placer les électrodes sur le cœur et le cou, l’abdomen des femmes enceintes et sur les patients présentant des troubles de circulation artérielle importants des membres inférieurs.
- Les programmes durent généralement entre 20 et 30 minutes.
Physiothérapie
De nombreuses prescriptions médicales comportent des indications de soins en physiothérapie
Cette discipline de santé intervient dans la prévention mais aussi dans la réadaptation fonctionelle .
La physiothérapie regroupe tout un ensemble de traitements (techniques manuelles , exercices , électrothérapie , thermothérapie , etc..) que nous pouvons vous proposer pendant votre rééducation
L'ultrasonothérapie
Une autre approche des soins peut se faire également par l’ultrasonotherapie qui a largement fait ses preuves dans les pathologies musculaires et tendineuses.
- Un appareil à ultrasons se compose d’une tête à ultrasons, un câble reliant la tête à un écran et un clavier.
La tête est en contact avec la peau grâce à l’utilisation d’un gel ultrasons ou en milieu aquatique (transmission US). Le but des ultrasons est d’amener à un endroit précis du corps des vibrations amenant à un effet mécanique et /ou thermique.
↪ Par effet mécanique, on entend le fait d’assouplir des zones fibreuses et des contractures musculaires par l’effet des vibrations provoquant des micro dislocations et micros massages des tissus. Dans ce cas, l’appareil est utilisé en mode pulsé : débit fractionné des ultrasons donc vibrations intermittentes sur les tissus rencontrés.
↪ Par effet thermique, on entend le fait d’améliorer les échanges métaboliques par une action de chaleur locale due aux frottements des molécules traversées par les vibrations qui amènent à une transformation d’un milieu liquide en un milieu gazeux. Dans ce cas, l’appareil est utilisé en mode continu : débit constant des ultrasons donc vibrations constantes sur les tissus rencontrées.
- L’ultrasonotherapie a de nombreux atouts comme la lutte contre la douleur (musculaire, articulaire, névralgique…), actions défibrosantes, décontracturants, anti inflammatoires, esthétiques et phonophorese (voies d’administration des médicaments).
En cabinet, nous utilisons principalement les ultrasons pour les indications suivantes : tendinopathies, hématomes, claquages, déchirures, zonas, hémiplégies, adhérences, cicatrisations et maladies inflammatoires (Renaud, Dupuytren…).
Les contre-indications : cancers, femmes enceintes, près des organes reproducteurs, du cerveau, de la moelle épinière, greffes récentes…
La durée d’une séance ne doit pas dépasser 30 minutes et se situe le plus souvent entre 15 et 20 minutes.
Thermothérapie : Chaleur
Dans le domaine de la kinésithérapie, ces lampes infrarouge sont utilisées, car cette source de chaleur soigne les muscles et apaise les douleurs
La thermothérapie est une technique de physiothérapie qui emploie la chaleur dans le traitement de la douleur, en particulier musculaire .
La chaleur possède des vertus antalgiques. Elle crée une vasodilatation des vaisseaux sanguins, et agit sur les mécanismes de contrôle de la douleur ainsi que sur la circulation sanguine. La diffusion de chaleur aide à favoriser le relâchement des tissus et des muscles. La thermothérapie peut donc être proposée pour soulager les douleurs musculaires : torticolis, lombalgies, contractures, tensions.
Chez les sportifs, la thermothérapie peut être utilisée en prévention et en phase de récupération.
Le kinésithérapeute pourra donc effectuer des massages sur ces zones dans le but de favoriser la guérison.
- En parallèle, il faut noter que cette pratique baptisée thermothérapie ne peut pas être utilisée dans certains cas de figure comme une déchirure, une douleur articulaire ou encore une élongation ainsi qu'aux personnes souffrant d’insuffisance veineuse, d’affections cutanées et de plaies ouvertes.
L'électrothérapie
La créothérapie : Glace
La cryothérapie se défini comme la thérapie par le froid, c’est-à-dire l’application thérapeutique
de tout moyen qui permet le retrait de la chaleur du corps, diminuant ainsi la température tissulaire.
La glace, quant à elle, diminue la circulation sanguine et l’activité cellulaire à l’endroit où elle est appliquée en causant une vasoconstriction des artérioles, en augmentant la résistance au passage sanguin et en affectant la viscosité de celle-ci .
Contrairement au chaud , une baisse de température entraîne une raideur temporaire en enraidissant le collagène.
Par contre, elle atténue la douleur en ralentissant la transmission neuromusculaire des fibres nerveuses non myélinisées et de petit calibre et en provoquant une anesthésie locale ,en plus de relaxer les muscles en réduisant les spasmes musculaires et leur contraction involontaire. Une sensation de pincement ou de brûlure peut se manifester durant les premières minutes d’application de la glace avant que l’effet anesthésique recherché soit atteint